Trois essais sur l’epargne salariale comme dispositif d’association des salaries a la croissance et au developpement de l’entreprise

auteurs

  • Bekrar Yacine

mots-clés

  • Employee stock owership
  • Employee stock purchase plans
  • Employees' turnover and absenteeism
  • Individual investors behavior
  • Household finance
  • Portfolio efficiency
  • Financial literacy
  • Corporate finance
  • Actionnariat salarié
  • Augmentation de capital
  • Comportement de retrait
  • Comportement des investisseurs
  • Finance des ménages
  • Efficience des portefeuilles
  • Connaissance financière
  • Finance d'entreprise

type de document

THESE

résumé

Ce travail doctoral s’interroge sur les déterminants des comportements d’épargne salariale. Le chapitre 1 présente un état des lieux de l’épargne salariale. Nous détaillons ensuite les principales règles de fonctionnement de l’épargne salariale. Nous présentons enfin les principaux déterminants des comportements d’épargne salariale identifiés par la littérature. Le chapitre 2 examine les déterminants socio-économiques de l’efficience des portefeuilles d’épargne salariale. Il propose également une analyse des déterminants des erreurs d’investissement des salariés mesurées par un indice. Nous dissocions les investissements faits dans le cadre des augmentations de capital réservées aux salariés et ceux faits au titre des autres plans d’épargne entreprise. Nous nous intéressons d’une part à la décision binaire d’investir ou pas, et à l’efficience du portefeuille d’autre part. Notre échantillon porte sur 30 000 salariés d’un groupe bancaire français et contient des informations sur les caractéristiques individuelles des salariés et le détail des montants investis dans les plans et leurs caractéristiques de rentabilité et de risque. Les caractéristiques des salariés affectent significativement l’efficience des portefeuilles. Nous mettons en évidence une forte concentration en actions de l’entreprise. Nous montrons également que l’investissement des salariés est sous optimal compte tenu de l’écart existant entre le ratio de Sharpe optimal que nous avons calculés et le ratio de Sharpe des salariés. Nous régressons enfin cette différence sur les caractéristiques des salariés. Le chapitre 3 analyse empiriquement les déterminants de l’investissement en actions de l’entreprise. L’actionnariat salarié diminuerait les comportements de retrait des salariés tels que l’absentéisme et la rotation du personnel. Or, la causalité inverse que nous postulerons n’avait jamais été analysée : l’effet de l’absentéisme et de la rotation du personnel sur l’investissement en actions de l’entreprise par ses salariés. Nous montrons que l’absentéisme et la rotation du personnel affectent significativement la participation. Nous validons nos hypothèses de recherche à l’aide de diverses méthodes de régression. Nous analysons un panel d’environ 15 000 salariés de près de 900 filiales d’un groupe français coté appartenant au secteur de la construction, des travaux publics et des concessions sur une période de 5 ans. La participation au plan d’actionnariat salarié dépend du niveau d’absentéisme et de rotation du personnel au sein de l’entreprise. L’absentéisme et la rotation du personnel influencent l’investissement en actions de l’entreprise différemment selon la catégorie socioprofessionnelle du salarié et les motifs d’absences et de sorties Le chapitre 4 administre un questionnaire à des épargnants individuels afin d’évaluer leur connaissance financière. Nous nous sommes inspirés des enquêtes de Lusardi et de la Banque Centrale Européenne afin de réaliser un questionnaire adapté au cas français. Nous constatons l’influence de l’éducation financière sur les décisions d’investir. Le questionnaire a été diffusé auprès des salariés d’un établissement bancaire d’une part et de leurs clients d’autre part. Bien que nos résultats confirment dans l’ensemble la littérature sur la connaissance financière, nous identifions plusieurs nouveaux résultats.

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